Il n’y a pas de plus grande sainteté que celle des mères épuisées par les couches à laver, la bouillie à réchauffer, le bain à donner. Les hommes tiennent le monde. Les mères tiennent l’eternel qui tient le monde et les hommes. La sainteté future du petit François d’Assise, pour l’instant barbouillé de lait et de larmes, ne tiendra sa vraie grandeur que de cette imitation du trésor maternel – généralisant aux bêtes, aux arbres et à tout le vivant ce que les mères ont depuis toujours inventé pour le profit du nouveau-né.