Il y a besoin de si peu pour écrire. Il n'y a besoin que d'une vie pauvre, si pauvre que personne n'en veut et qu'elle trouve asile en dieu, ou dans les choses. Une abondance de rien. Une vie à l'inverse de celles qui sont perdues dans leur propre rumeur, pleines de bruits et de portes. On écrit mal avec de telles vies. Elles sont sans intérêt à dire. On ne peut bien voir que dans l'absence. On ne peut bien dire que dans le manque.