A Birmingham, un cimetière ceinture une église. Des tombes Earl Grey douces à l’oeil, suaves à l’esprit avec un arrière-goût épicé de mousses et de premières feuilles mortes. Je découvre, gravés sur une tombe, le jour, le mois et l’année de ma naissance. Une femme repose là, le jour où je suis né, quand mes yeux perdant leurs écailles de tortue s’ouvraient au monde. Après quelques minutes, je m’éloigne de mon double et de sa tombe anglaise grésillant dans la lumière comme une ampoule en souffrance.