Boubat ne prend pas ses photographies, il les reçoit. Il les accueille. Quant à connaître précisément ce qui est ainsi accueilli, c'est impossible.
Le savoir que nous avons d'une chose enferme cette chose sur nous-mêmes.
Dans l'accueil, c'est le mouvement inverse: nous sommes ouverts à l'autre et , pour tout dire, nous sommes un peu perdus.
Boubat ne connaît pas tout ce qu'il voit, pas plus que je ne comprends tout ce que j'écris. Le meilleur de nous arrive toujours à notre insu.