D’emblée dans la vie la fatigue touche aux deux portes sacrées : l’amour, le sommeil. L’amour qu’elle use comme de l’eau sur la pierre. Le sommeil qu’elle entasse comme de l’eau sur de l’eau. La fatigue est la barbarie du sommeil dans l’amour, l’incendie du sommeil sur des hectares d’amour. La fatigue est comme une mauvaise mère, comme une mère qui ne se lève plus la nuit pour nous réjouir de sa voix, pour nous combler de ses bras