Églantine fouille, devant les filles émerveillée, la malle aux costumes de théâtre, ressuscite des masques, raconte un carnaval : les tournées désastreuses, les repas à deux heure du matin, les crises d'asthme du souffleur, le chien qui mord l'actrice sur scène, les représentations devant des salles désertes. Une vie n'importe quelle vie. Étouffements, embrassades. Une famille, un clan dans l'Europe brune. Pas un mot sur la guerre, pas un mot sur le mari ni sur l'enfant.