« Elle est éternelle, ma mère. Je sais bien que la mort entrera un jour dans son corps et que l'âme en sortira pour ne pas manquer d'air, pour continuer de battre la campagne ailleurs, autrement. Je sais bien, mais en attendant ce jour qui n'est surtout pas à attendre, je prends un plaisir fou à entendre sa voix, l'entendre pas l'écouter, les mots n'ont pas si grande importance, qu'avons-nous à nous dire dans la vie, sinon bonjour, bonsoir, je t'aime et je suis là encore, pour un peu de temps vivante sur la même terre que toi. »