Il est si paisiblement seul, si lumineusement seul que le filles le regardent. La solitude parfois repousse (…) Et la solitude parfois attire. C’est qu’il y a autant de solitudes que de lacs. On devrait dire à ces jeunes filles que c’est très beau d’aller vers un solitaire, que cela donne des frissons comme d’approcher un animal sauvage et doux. Le malheur c’est que, si vous réussissez à attraper un solitaire, vous le perdez : il n’est plus seul. Ce qui brillait autour de lui commence à s’éteindre. Les vers luisants sont fascinants dans le ciel plein d’herbe des bas fossés. Dans le creux de la main, ils n’ont presque plus de charme et ne donnent qu’une lumière pauvre, avare.Certaines choses et certains êtres ont besoin de la distance qui les sépare de nous, et que cette distance demeure infranchissable.