Je crois que la démence n'est que l'effet lointain, contrarié, d'une force à laquelle pour rien au monde nous ne voulons céder. Une aimantation de l'espace, l'attirance qu'exerce sur nous un astre éclatant, favorable. Je crois que l'on devient malade par intelligence, par une intelligence trop exacte, trop soudaine, non acclimatée. Je parle d'une intelligence de la vie, d'une intelligence que la vie aurait d'elle-même, par à-coups, par flambées, d'une intelligence telle qu'en empruntant nos corps, elle brûlerait tous les nerfs, toute la tête.