J'étais tombé amoureux de Louise Amour avant de la connaître: son nom, plus aveuglant pour moi que la clarté laiteuse des roses trémières ou que la pellicule d'or dont les moines recouvraient le bois de leurs icônes; était apparu à côté du mien sous la rubrique Senteurs du magazine Rosiers de France, revue confidentielle à laquelle m'avait abonné ma passion pour cette fleur.