Le travail des mères, c'est de protéger les enfants de la noire humeur des pères. Et les pères ? Leur travail est, je crois, de même nature : ils sont là pour garder les enfants de la trop vive folie des mères.
Nous sommes des aveugles dans un palais de lumières. Des serviteurs dont nous ignorons le nom se précipitent devant nous, écartant les meubles pour nous éviter toute blessure grave.
Au Moyen-Âge dans les murs des hospices, on creusait un guichet où une mère affolée pouvait abandonner son nouveau-né. L'écriture est un guichet de papier où la vie nouvelle-née attend en confiance d'être adoptée.