Le vingtième siècle parle à l'oeil, et comme la vue est un des sens les plus volage, il faut hurler, crier avec des lumières violentes, des couleurs assourdissantes, des images désespérantes à force d'être gaies, des images sales à force d'être propres, vidées de toute ombre comme de tout chagrin. C'est que le vingtième siècle parle pour vendre et qu'il faut en conséquence flatter l'oeil - le flatter et l'aveugler en même temps. L'éblouir.