L'enfant qui joue dépense dans son jeu bien plus de lumière que les saints dans leurs prières ou que les anges dans leurs chants. L'enfant qui joue est la consolation de Dieu.
Nous sommes des aveugles dans un palais de lumières. Des serviteurs dont nous ignorons le nom se précipitent devant nous, écartant les meubles pour nous éviter toute blessure grave.
Au Moyen-Âge dans les murs des hospices, on creusait un guichet où une mère affolée pouvait abandonner son nouveau-né. L'écriture est un guichet de papier où la vie nouvelle-née attend en confiance d'être adoptée.