Les livres connaissent le même sort que les visages entrevus, que les journées limpides d'automne et que toute beauté dans la vie : ils ignorent la porte de la conscience, se glissent en vous par la fenêtre du songe et se faufilent jusqu'à une pièce où vous n'allez jamais, la plus profonde, la plus retirée. Des heures et des heures de lecture pour cette légère teinture de l'âme, pour cette infime variation dans l'invisible en vous, dans votre voix, dans vos yeux.