Lorsque je vais au cimetière, je regarde ta tombe, elle est couverte de noms, je ne pense rien alors, je ne pense que des choses triviales, je me dis que tu es là à deux mètres sous mes pieds, deux mètres ou trois, je ne sais plus,et je ne crois pas ce que je pense,et ça vient d'un seul coup,ça vient lorsque je me retourne, c'est là que je te vois, dans l'amplitude et l'ouvert du paysage,dans la beauté sans partage de la terre, toi partout à l'horizon,c'est en tournant le dos à ta tombe que je te vois .