On fait
quelques pas hors de l´enfance,
puis très vite on s´arrête. On est
comme un poisson sur le sable.
On est comme celui qui piètine
dans sa mort, un adulte.
On attend.
On attend jusqu´à ce que l´attente
se delivre d´elle même, jusqu´à
l´equivalence d´attedre, de dormir
ou mourir.
L´amour commence là- dans les
fonds du désert. Il est invisible
dans ses débuts, indiscernable
dans son visage. D´abord on ne
voit rien. On voit qu´il avance, c´est
tout. Il avance vers lui-même, vers
son propre couronnement.