J’avais un frère et une soeur plus âgés que moi. Quatre et huit ans me séparaient d’eux, autant dire quatre et huit siècles que nos rires, parfois, traversaient en une seconde
J’avais un frère et une soeur plus âgés que moi. Quatre et huit ans me séparaient d’eux, autant dire quatre et huit siècles que nos rires, parfois, traversaient en une seconde – Christian bobin ( Louise Amour )
Je crus qu’il y avait dans son sourire assez de chaleur pour faire fondre toutes les neiges et, avec elles, toutes les noires mélancolies des mères hirondelles
Je crus qu’il y avait dans son sourire assez de chaleur pour faire fondre toutes les neiges et, avec elles, toutes les noires mélancolies des mères hirondelles – Christian bobin ( Louise Amour )
Le loup c’était moi, derrière les barreaux, ensommeillée. L’alouette c’est moi, dans l’air bleu, vibrante de petit délire calme. Hier une cage, aujourd’hui un ciel. Je fais des progrès.
Le loup c’était moi, derrière les barreaux, ensommeillée. L’alouette c’est moi, dans l’air bleu, vibrante de petit délire calme. Hier une cage, aujourd’hui un ciel. Je fais des progrès. – Christian bobin ( La folle allure )
C’est en regardant l’adulte qu’on découvrira l’enfant. La croissance de l’esprit est à l’inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L’esprit grandit en perdant de la hauteur.
C’est en regardant l’adulte qu’on découvrira l’enfant. La croissance de l’esprit est à l’inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L’esprit grandit en perdant de la hauteur. – Christian bobin ( Le Très-Bas )
Sa voix s’était engouffrée comme une abeille d’or dans les alvéoles de mon crâne.
Sa voix s’était engouffrée comme une abeille d’or dans les alvéoles de mon crâne. – Christian bobin ( Louise Amour )
Je viens de finir la lecture de Typhon de Conrad. J’ai mis trois jours et trois nuits à le lire. C’est bien ? Je ne sais pas répondre à ta question. Un livre est voyant ou il n’est rien. Son travail est d’allumer la lumière dans les palais de nos cerveaux déserts.
Je viens de finir la lecture de Typhon de Conrad. J’ai mis trois jours et trois nuits à le lire. C’est bien ? Je ne sais pas répondre à ta question. Un livre est voyant ou il n’est rien. Son travail est d’allumer la lumière dans les palais de nos cerveaux déserts. – Christian bobin […]
L’instant de l’abandon est plus délicieux que celui de la prise.
L’instant de l’abandon est plus délicieux que celui de la prise. – Christian bobin ( Geai )
Quand la vérité entre dans un cœur, elle est comme une petite fille qui, entrant dans une pièce, fait paraître vieux tout ce qui s’y trouve. Il m’est arrivé dans la vie ce qui n’arrive qu’après la mort : j’ai ouvert les yeux, j’ai vu les visages s’assombrir et ton soleil monter.
Quand la vérité entre dans un cœur, elle est comme une petite fille qui, entrant dans une pièce, fait paraître vieux tout ce qui s’y trouve. Il m’est arrivé dans la vie ce qui n’arrive qu’après la mort : j’ai ouvert les yeux, j’ai vu les visages s’assombrir et ton soleil monter. – Christian bobin […]
Je t’aime à en faire peur aux étoiles.
Je t’aime à en faire peur aux étoiles. – Christian bobin ( La présence pure et autres textes )
Un vrai couple, c’est quand l’ensemble est plus résistant que chacun de ceux qui le composent.
Un vrai couple, c’est quand l’ensemble est plus résistant que chacun de ceux qui le composent. – Christian bobin ( Geai )