Cher Jean Grosjean (…) Votre intraitable ami des Evangiles est apparu à la fenêtre de l’Histoire deux, trois ans. Il venait du silence, il est retourné dans un silence qui n’était plus le même : les purs changent tout par leur seule apparition.
Cher Jean Grosjean (…) Votre intraitable ami des Evangiles est apparu à la fenêtre de l’Histoire deux, trois ans. Il venait du silence, il est retourné dans un silence qui n’était plus le même : les purs changent tout par leur seule apparition. – Christian bobin ( La grande vie )
J’ai préféré aller moi-même vers les choses pour leur demander leur nom, plutôt que de prendre le nom qu’on leur donnait.
J’ai préféré aller moi-même vers les choses pour leur demander leur nom, plutôt que de prendre le nom qu’on leur donnait. – Christian bobin ( La Lumière du monde )
C’est ma façon de le reconnaître sans erreur, l’amour c’est quand quelqu’un vous ramène à la maison, quand l’âme revient au corps, épuisée par des années d’absence.
C’est ma façon de le reconnaître sans erreur, l’amour c’est quand quelqu’un vous ramène à la maison, quand l’âme revient au corps, épuisée par des années d’absence. – Christian bobin ( L’Epuisement )
Je n’ai jamais vécu en couple, par goût profond de la solitude. Ce qui fait le désespoir de tant de couples c’est un irrespect de la solitude native de l’autre. Je n’ai jamais partagé ma vie qu’avec des compagnons d’une discrétion exemplaire sur ce point : du bleu léger éparpillé dans l’air, une plante accoudée à une fenêtre – et un miroir.
Je n’ai jamais vécu en couple, par goût profond de la solitude. Ce qui fait le désespoir de tant de couples c’est un irrespect de la solitude native de l’autre. Je n’ai jamais partagé ma vie qu’avec des compagnons d’une discrétion exemplaire sur ce point : du bleu léger éparpillé dans l’air, une plante accoudée […]
L’écriture, par le rythme d’une voix, le mouvement d’une phrase, calme la conscience ordinaire et réveille une conscience du dessous, plus fine, à vif : l’écrivain est à la fois anesthésiste et chirurgien. ll endort l’âme avant de l’ouvrir.
L’écriture, par le rythme d’une voix, le mouvement d’une phrase, calme la conscience ordinaire et réveille une conscience du dessous, plus fine, à vif : l’écrivain est à la fois anesthésiste et chirurgien. ll endort l’âme avant de l’ouvrir. – Christian bobin ( L’Epuisement )
C’est bien parce que certaines paroles nous tuent que d’autres paroles peuvent nous ressusciter.
C’est bien parce que certaines paroles nous tuent que d’autres paroles peuvent nous ressusciter. – Christian bobin ( L’Epuisement )
Les livres que j’aime sont des livres chavirés de fatigue et de joie, des écritures rendues stupides par leur intelligence brutale, des livres malade de santé qui réinventent à chaque fois un nouveau genre de lecture.
Les livres que j’aime sont des livres chavirés de fatigue et de joie, des écritures rendues stupides par leur intelligence brutale, des livres malade de santé qui réinventent à chaque fois un nouveau genre de lecture. – Christian bobin ( L’Epuisement )
L’amour comme drogue, comme suicide, comme don, comme flamme.
L’amour comme drogue, comme suicide, comme don, comme flamme. – Christian bobin ( L’Enchantement simple )
Pour Bonnard, ce qu’il y a de plus beau dans un musée, ce sont les fenêtres.
Pour Bonnard, ce qu’il y a de plus beau dans un musée, ce sont les fenêtres. – Christian bobin ( Les Ruines du Ciel )
Elle ne finit jamais rien … Elle va sur deux chemins en même temps, ce qui fait qu’elle n’en épuise aucun.
Elle ne finit jamais rien … Elle va sur deux chemins en même temps, ce qui fait qu’elle n’en épuise aucun. – Christian bobin ( Isabelle Bruges )