Elle ne finit jamais rien … Elle va sur deux chemins en même temps, ce qui fait qu’elle n’en épuise aucun.
Elle ne finit jamais rien … Elle va sur deux chemins en même temps, ce qui fait qu’elle n’en épuise aucun. – Christian bobin ( Isabelle Bruges )
L’amour comme drogue, comme suicide, comme don, comme flamme.
L’amour comme drogue, comme suicide, comme don, comme flamme. – Christian bobin ( L’Enchantement simple )
Je n’ai jamais vécu en couple, par goût profond de la solitude. Ce qui fait le désespoir de tant de couples c’est un irrespect de la solitude native de l’autre. Je n’ai jamais partagé ma vie qu’avec des compagnons d’une discrétion exemplaire sur ce point : du bleu léger éparpillé dans l’air, une plante accoudée à une fenêtre – et un miroir.
Je n’ai jamais vécu en couple, par goût profond de la solitude. Ce qui fait le désespoir de tant de couples c’est un irrespect de la solitude native de l’autre. Je n’ai jamais partagé ma vie qu’avec des compagnons d’une discrétion exemplaire sur ce point : du bleu léger éparpillé dans l’air, une plante accoudée […]
Cher Jean Grosjean (…) Votre intraitable ami des Evangiles est apparu à la fenêtre de l’Histoire deux, trois ans. Il venait du silence, il est retourné dans un silence qui n’était plus le même : les purs changent tout par leur seule apparition.
Cher Jean Grosjean (…) Votre intraitable ami des Evangiles est apparu à la fenêtre de l’Histoire deux, trois ans. Il venait du silence, il est retourné dans un silence qui n’était plus le même : les purs changent tout par leur seule apparition. – Christian bobin ( La grande vie )
Il y a un temps où ce n’est plus le jour, et ce n’est pas encore la nuit. Ce n’est qu’à cette heure-là que l’on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie: c’est qu’il nous faut un peu d’obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et d’ombre.
Il y a un temps où ce n’est plus le jour, et ce n’est pas encore la nuit. Ce n’est qu’à cette heure-là que l’on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie: c’est qu’il nous faut un peu d’obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et d’ombre. – Christian bobin ( […]
Vingt ans sous la terre ont poli tes os et changé mon coeur en roc.
Vingt ans sous la terre ont poli tes os et changé mon coeur en roc. – Christian bobin ( Noireclaire )
Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s’aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s’aperçoit jamais de rien.
Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s’aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s’aperçoit jamais de rien. – Christian bobin ( Le jour où Franklin mangea le soleil )
la poésie permet de tutoyer les étoiles
la poésie permet de tutoyer les étoiles – Christian bobin ( La présence pure et autres textes )
Il faut cent trente fleurs différentes pour faire l’élixir des chartreux – autant pour écrire un poème.
Il faut cent trente fleurs différentes pour faire l’élixir des chartreux – autant pour écrire un poème. – Christian bobin ( Noireclaire )
Je pousse dans les rues une charrette chargée d’optimisme. Je crie : ‘espérance à tout va ! Beaucoup me répondent en me lançant par la fenêtre le contenu de leur pot de chambre mais il en faudrait bien plus pour éteindre une cargaison de soleils.
Je pousse dans les rues une charrette chargée d’optimisme. Je crie : ‘espérance à tout va ! Beaucoup me répondent en me lançant par la fenêtre le contenu de leur pot de chambre mais il en faudrait bien plus pour éteindre une cargaison de soleils. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )