Vingt ans sous la terre ont poli tes os et changé mon coeur en roc.
Vingt ans sous la terre ont poli tes os et changé mon coeur en roc. – Christian bobin ( Noireclaire )
C’est le compas de la pauvreté qui à chaque fois dessine le cercle de la grâce. Nos jardins en guenille, nos usines désaffectées et nos espérances dissoutes permettent à la douceur du ciel de nous atteindre.
C’est le compas de la pauvreté qui à chaque fois dessine le cercle de la grâce. Nos jardins en guenille, nos usines désaffectées et nos espérances dissoutes permettent à la douceur du ciel de nous atteindre. – Christian bobin ( Prisonnier au berceau )
Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s’aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s’aperçoit jamais de rien.
Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s’aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s’aperçoit jamais de rien. – Christian bobin ( Le jour où Franklin mangea le soleil )
Je pousse dans les rues une charrette chargée d’optimisme. Je crie : ‘espérance à tout va ! Beaucoup me répondent en me lançant par la fenêtre le contenu de leur pot de chambre mais il en faudrait bien plus pour éteindre une cargaison de soleils.
Je pousse dans les rues une charrette chargée d’optimisme. Je crie : ‘espérance à tout va ! Beaucoup me répondent en me lançant par la fenêtre le contenu de leur pot de chambre mais il en faudrait bien plus pour éteindre une cargaison de soleils. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )
Je dépose la vieille montre de mon coeur chez Jean Sébastien Bach. Quand je la reprends, elle est comme neuve et sonne toutes les secondes.
Je dépose la vieille montre de mon coeur chez Jean Sébastien Bach. Quand je la reprends, elle est comme neuve et sonne toutes les secondes. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )
La neige qui va à pas feutrés porte entre ses mains blanches une couronne de lumière. Elle cherche une âme pure pour la lui remettre.
La neige qui va à pas feutrés porte entre ses mains blanches une couronne de lumière. Elle cherche une âme pure pour la lui remettre. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )
Le plus grand abandon est à l’orée de la plus vive douceur : c’est ce que disait la croix, comme un ange couché sur le cercueil.
Le plus grand abandon est à l’orée de la plus vive douceur : c’est ce que disait la croix, comme un ange couché sur le cercueil. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )
Le temps qui passe est un ami précieux qui nous dépouille du superflu. L’âme des gitans est comme un carré de soie entre les mains de Dieu.
Le temps qui passe est un ami précieux qui nous dépouille du superflu. L’âme des gitans est comme un carré de soie entre les mains de Dieu. – Christian bobin ( Une bibliothèque de nuages )
C’est une sorcière qui a écrit ce livre. Si vous ne souhaitez pas qu’une sorcière entre dans votre chambre, il est encore temps de fermer le livre. Un livre fermé, ce n’est pas bien dangereux.
C’est une sorcière qui a écrit ce livre. Si vous ne souhaitez pas qu’une sorcière entre dans votre chambre, il est encore temps de fermer le livre. Un livre fermé, ce n’est pas bien dangereux. – Christian bobin ( Une conférence d’Hélène Cassicadou )
la poésie permet de tutoyer les étoiles
la poésie permet de tutoyer les étoiles – Christian bobin ( La présence pure et autres textes )