Sa folie lui vient de l'Italie, son premier pays.
En Italie, ce qui est dedans, ils le mettent dehors.
Leur linge à sécher et leur coeur à laver, ils mettent tout à la rue sur un fil entre deux fenêtres, et ils font l'inventaire plusieurs fois par jour, devant les voisins, dans un interminable opéra de cris et de rires.
En apparence, c'est gai. En apparence seulement.
Les italiens sont tristes, ils imitent trop la vie pour l'aimer réellement, ils sentent la mort et le théâtre.