Vieil escalier de la cour, tu étais cette falaise de ciment sur laquelle l’océan de mon enfance venait battre. Je m’asseyais pour lire sur ta troisième marche. J’ai tellement rêvé dans ta compagnie assis sur ton échine préhistorique. Ta peau grise m’était la plus vive des couleurs.
Si je trouve du charme à des lieux déshérités, c’est à toi que je le dois, à tes marches qui tournaient sans bruit, montaient loin dans le ciel – jusqu’aux neiges du mont Fuji.