Le cœur que tu m'as fait et que tu continues de ma faire ,de pétrir avec tes mains de disparue, d'apaiser avec ta voix de disparue ,d'éclairer avec ton rire de disparue .
Je suis toujours étonnée de voir le peu de liberté que chacun s'autorise ,cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions ,et la buée que cela donne , l'empechement de vivre ,d'aimer .
I'amour et na neige nous ravissent hors du temps ,devant la neige nous sommes tous des enfants, devant l'amour nous sommes tous des enfants ,devant la mort nous sommes tous des enfants ,la neige est une enfant en robe blanche ,une petite fille qui fait ses premiers pas sur terre ,une petite fille d'un an ,un an et demi ,elle apparait ,elle disparait ,elle réapparait ,elle ne vieillit pas .
Il y a quelque chose de terrible dans chaque vie . Il y a dans le fond de chaque vie ,une chose terriblement lourde ,dure et apre .Comme un dépôt ,un plomb de tristesse ,une tache de tristesse .A part les saints et quelques chiens errants ,nous sommes tous plus ou moins contaminés par la maladie de la tristesse. Plus ou moins.
Une pièce presque vide ou penser ,rever ,lire ,attendre ,un endroit dans ce monde ou tu n'aurais plus à répondre présente quand on te parle ,un petit espace dauphinois de solitude ,de lumière et de calme
J'écoute le Requiem de Fauré ,enfin je l'écoute dans ma tete, je n'ai plus le disque ,je ne le retrouve plus, j'ai beaucoup trop de disques ici , beaucoup trop de livres ,beaucoup trop de tout
La douceur était en toi à l'etat brut .La douceur n'est rien de gentil ni d'accommodant .La vie est violente .L'amour est violent. La douceur est violente .Si nous sommes tant surpris par la rudesse de la mort , c'est peut-être que nous avons mis nos vies dans des zones trop tempérés ,tièdes ,presque fausses
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