C'est oublier que rien ne peut-être connu du Très-Haut sinon par le Très-bas, par ce Dieu à hauteur d'enfance, par ce Dieu à ras de terre des premières chutes, le nez dans l'herbe.

D'ailleurs il n'y a pas de saints. Il n'y a que de la sainteté. La sainteté c'est la joie. Elle est le fond de tout. (…) Dire de quelqu'un qu'il est saint c'est simplement dire qu'il s'est révélé, par sa vie, un merveilleux conducteur de joie

Etre père c'es jouer son rôle de père. Etre mère c'est un mystère absolu, un mystère qui ne compose avec rien, un absolu relatif à rien, une tâche impossible et pourtant remplie, même par les mauvaises mères.

La beauté, le Christ n'en parle jamais. Il ne fréquente qu'elle, dans son vrai nom : l'amour.

Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre.

Il n'y a pas d'amour adulte, mûr et raisonnable. Il n'y a devant l'amour aucun adulte, que des enfants, que cet esprit d'enfance qui est abandon, insouciance, esprit de la perte d'esprit.

l'amour les délivre un à un par la faiblesse d'un visage ou d'une voix. (…) l'amour veut l'éveil. L'amour est l'éveil chaque fois réinventé, chaque fois une première fois.

Dieu c'est ce que savent les enfants, pas les adultes.

Le corps grandit en prenant de la taille. L'esprit grandit en prenant de la hauteur. La sainteté renverse les lois de la maturité : l'homme y est la fleur, l'enfant y est le fruit.

Ecoutons les bruits du monde à la fenetre .Le bruit de l'or ,me bruit de l'épée , le bruit des prières .Ceux qui cuvent un vin noir au fond de leur châteaux .Ceux qui marmonnent sous la dentelle des anges .Le marchant ,le guerrier et le prete .