Didier Cross, quand il va vers la peinture, il est comme une vache. Il mâche et il remâche ses couleurs. Quand je vais vers un texte, je suis comme une vache. Je rumine tous mes mots. Donc il nous fallait quelqu'un qui mâche et remâche le papier... On a trouvé le ruminant, l'éditeur du Temps qu'il fait...
Tant de femmes nue dans la maison d'un célibataire, c'est terrible, terrible, terrible.
Plus on contemple une chose et plus elle grandit, et plus nous diminuons.
Des femmes-grenouilles, longues et maigres et lasses. Chacune dans sa nudité, chacune dans son silence, sur son nénuphar de peinture.
Christian Bobin
@christianbobin.fr