Alors nous respirerons, nous reprendrons une rasade d'air frais, comme nous n'osions plus le faire depuis des siècles. Un enfant affamé de deuil nous aura sauvés de nos fêtes mortifères. À cette superbe raison de vivre - se taire et s'appliquer à une tâche matérielle, humble - j'ajoute la lecture de poèmes. Ce n'est pas une spécialité d'écrivain, c'est une affaire commune: les rayonnants d'amour savent que ceux qu'ils aiment sont des poèmes de chair et d'âme.