Tes peintures glorifient ce peu de réel qui reste à ceux qui n’ont plus rien. Devant elles, la certitude remonte dans la gorge qu’un jour s’en sera fini des aveugles terreurs, qu’on arrivera à traverser tous les noirs de la vie – moraux, psychiques, spirituels, physiques – que l’infernale épaisseur des jours sans grâce n’est peut-être qu’un fin, très fin rideau de tulle noir que le souffle d’une lumière, déjà, écarte.