C’est assez simple: je ne crois qu’au concret, au singulier. Aux maladresses de l’humain - pas au prestige des Machines. Les livres sont des âmes, les librairies des points d’eau dans le désert du monde. Les lettres manuscrites sont comme les feuilles d’automne: parfois un enfant ramasse l’une d’elles, y déchiffre l’ampleur d’une vie en feu, à venir. Ce qui parle à notre cœur-enfant est ce qu’il y a de plus profond. J’essaie d’aller par là. J’essaie seulement.