Il y a toujours eu des pauvres et des riches. Il y en aura toujours. La nouveauté de notre temps, c'est ques pauvres y sont tenus pour responsables de leur malheur et, comme tels, méprisés. Pendant des siècles on a pensé que Dieu se tenait, päle et silencieux, auprès d ceux qui n'avaient aucun bien. cette pensée donnait à la pauvreté une vibration d'îcone. Elle l'illuminait comme une flamme placée derrière une fleur. Aijourd'hui on ne le pense plus et il n'y a plus de mot pour dire cette préence infatigable de l'amour. Dieu comme les pauvres est tombé dans l'oubli.