Les oiseaux m'empêchent de penser, quel bonheur.
J'ai regardé par la porte-fenêtre dans le jardin. Des oiseaux se poursuivaient, forant dans l'air des tunnels de cristal. Les nuages ralentissaient pour voir. Les herbes levaient la tête. Les bûches se félicitaient d'assister au tournoi.
Je n'ai pas pris de notes mais je me souviens très bien de ce que disaient les oiseaux : écrire n'est pas penser. Vivre n'est pas vouloir. Aimer n'est pas savoir. Mourir n'est pas perdre.