L'irrépressible besoin d'être sauvé (...) J'ai mis du temps à entamer la conversation avec cette phrase. D'abord, sauver de quoi ? lui ai-je demandé. J'ai triché, je connaissais la réponse : sauvé de tout : de la grâce et de la laideur, de l'amour et du manque d'amour. Partout, que des abîmes. Il y a un amour plus haut que l'amour. C'est vers lui que s'élevait timidement cette phrase, ce besoin irrépressible d'être sauvé.