Sur les toiles cirées des tables de jardin, des abeilles pèlerinent. Les taches de vin sucré sont pour elles un festin. Passe un enfant. Il prend un verre, le lève au-dessus de l’abeille à sa dévotion de nourriture, l’abat sur la table : voilà l’abeille captive d’une paroi qu’elle ne comprend pas, le long de laquelle, en vain, elle remonte. C’est ainsi que sont les églises : renversées sur les âmes venues là butiner un peu de fraîcheur.