L’intellIgence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie, la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi -vers l’autre là bas, comme nous égaré dans le noir-.
Le tableau et le peintre se séparent quand ils ne sont plus d’aucun secours, l’un pour l’autre. Quand le tableau ne sait plus nourrir le peintre, quand le peintre ne sait plus nourrir sa peinture.
La mort dont nous ne savons rien posera sa main sur notre épaule dans le secret d'une chambre ou elle nous giflera dans la lumière du monde- c'est selon. Le mieux que nous puissions faire en attendant ce jour est de lui rendre sa tâche légère : qu'elle n'ait presque que rien à prendre parce que nous aurions déjà presque tout donné.
Le simple toucher de l'air sur mes joues, dans une promenade au bord de l'océan, c'était toi entière : c'est difficile de t'expliquer cela et je ne suis pas sûr qu'il soit besoin d'expliquer ce que l'on vit . La vie est à elle-même son propre sens, pour peu qu'elle soit vivante .
Être vivant c'est etre vu, entrer dans la lumière d'un regard aimant : personne n'échappe à cette loi, pas même Dieu qui est, par principe, Parce qu'il est le principe supposé de tout, hors la loi.
Cela fait bien longtemps que je ne sors plus sans toi. Je t’emporte dans la plus simple cachette qui soit : je te cache dans ma joie comme une lettre en plein soleil.
Il y a un moment dans la peinture où le peintre sait que son tableau est fini. Pourquoi ? il ne saurait le dire, simplement reconnaître son incapacité soudaine à y modifier quoi que ce soit. Le tableau et le peintre se séparent quand ils ne sont plus d’aucun secours, l’un pour l’autre. Quand le tableau ne sait plus nourrir le peintre, quand le peintre ne sait plus nourrir sa peinture.
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