La dernière fois que j'ai vu une de tes oeuvres c'était sur un chemin de campagne couvert de goudron moucheté de cailloux argentés. Par endroits le goudron, accentuant son noir, se séparait de lui-même, comme une veste trempée abandonnée sur la route.
Ce tableau-là, c'est l'inverse de l'idiot tapis rouge de Cannes. C'est le tapis noir pour entrer dans la vraie gloire, l'échelle pour sortir du monde, de la cave du monde.
Ce noir, bien qu'effrayant, il est impossible de ne pas en sentir immédiatement la bonté, la charité, le secours que la vie par saccades se donne à elle-même.
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