les gens assis le long du couloir menant au scanner,
je les reconnais au premier regard :
c'est le peuple gris du quai de gare d'auschwitz.
Les hôpitaux nous mènent si loin de chez nous
que notre âme peine à nous suivre
Le livre de Marceline Desbordes-Valmore a cent neuf ans de plus que moi. Sa reliure de cuir verdâtre au grain serré m'enténèbre mais dès que je l'ouvre, les poèmes roses et vivants courent vers moi en riant.
Les gens assis le long du couloir menant au scanner, je les reconnais au regard: c'est le peuple gris du quai de gare d'Auschwitz.Les hôpitaux nous mènent si loin de chez nous que notre âme peine à nous suivre.
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